Back in town !

Ahlala lala lala lala… On a pris un de ces pieds ! Un petit rictus qui tourne au fou rire quand on a regardé la carte à la météo : du bleu et du chaud sur toute toute la France sauf… juste là où on était ! mais franchement, à part 2 petits jours gris qui n'ont pas empêchés mon grand fils de surfer, on a eu un temps exceptionnel en cette saison. Les landes et le pays basque ne sont pas toujours connus pour ce qu'ils sont : des pays au climat variable à grosse tendance aux averses. Un florilège en images est à suivre - ce n'est pas tant pour vous faire envie que pour garder une trace ici. 8 jours en tout loin de chez nous. 8 nuits à dormir ailleurs. A ne pas faire les courses. A ne pas cuisiner. A vivre ensemble. A boire des apéros. A s'émerveiller de nos enfants si faciles à vivre. De la vie qui peut être si douce. A profiter vraiment de chaque minute. Des vacances rêvées, comme on devrait tous pouvoir en vivre. Et cette partie de la France sur notre côte Atlantique préférée est vraiment accueillante. On a commencé par Hossegor, encore un peu sauvage, surprise en plein réveil pour son début de saison. Un saut par Biarritz. Puis longue pause de 5 jours à Saint-Jean-de-Luz et sa place Louis XIV idéale pour que les parents boivent un coup pendant que les enfants les oublient en jouant autour du kiosque à musique avec tous les autres enfants de la place…

J'ai profité du trajet et de la plage (l'homme, il a poussé un grand cri quand il m'a vu sortir mon crochet sur le sable !!) pour quelques devoirs de vacances : une cape pour mamma (à la place du gilet tricoté en Malabrigo Lace parce que je n'avais pas le courage !) au crochet, Pôle de Citronille. Même quantité de laine que pour la mienne et pourtant il me manque une pelote pour les finitions, rogntjudju). Un début de gilet en coton Citronille pour la Mounette avec variation de couleurs (modèle à encolure ronde sans manche de Citronille), aiguilles 3,5 (c'est long que c'est long).

Et puis une nappe à coudre dans un tissus basque louuuurd et magnifique en coton et lin (qui devrait durer plus longtemps que la table dixit la dame si charmante qui tient le beau magasin avec son frère… Une boutique ouverte par leurs grands parents vers 1930 !). J'ai choisi une nappe toute faite pour la Mamma dans le même tissus mais aux rayures blanches. le tissus de base, beige, doit blanchir et embellir au fil des lavages. J'ai aussi craqué pour un torchon et son gant en bayadère et un morceau de toile enduite qui va habiller mon petit lit de jardin, à suivre !

Je ne vous parle pas des sabots suédois trop beaux dénichés dans une mini boutique à St-Jean, ni du couteau Opinel que l'homme m'y a offert après une scène comme on en voit que dans les films (mon couteau Opinel que j'emmène toujours pour les pique-niques et que l'homme a jeté par erreur. Et qu'au lieu de s'en excuser il me dit comme ça, dans la voiture au retour d'Hendaye où Leo avait surfé tout l'après-midi, que c'était de ma faute. mais non. Mais si. mais non. mais si. "Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh" je hurle et je lui dis "arrête-toiiiiii, laisse moi descendre !!!!!!" en essayant frénétiquement d'ouvrir la portière pour descendre en marche. Je ne sais pas par quel miracle la portière ne s'est pas ouverte. "T'es complètement tarrée" m'a dit l'homme. "T'es belle et t'es jolie maman, je t'aime maman" m'a dit ma fillette effrayée". "T'es beau papa" a dit mon fils pour équilibrer. Et puis l'homme m'a déposée en ville où je voulais faire mes achats de souvenirs. pendant qu'il allait doucher les petits et les préparer puis me rejoindre pour l'apéro. Et donc m'offrir en me singeant "arrête toi j'veux descennnndre…" un Opinel de rechange. On va en rire pendant quelques années de cette scène, j'parie !)

Ce matin l'homme a repris le travail. Too bad. Mais on s'en est payé une sacrée tranche, de bonne vie. Sans oublier que ma fille parle couramment l'espagnol (ah oui j'oubliais la petite virée à San Sebastian et ses bars à tapas) et que Leo était dans l'école de surf de Xabi, champion du monde de long board, à St-Jean-de-Luz et avec un autre grand surfer à Hossegor.

Elle est pas belle la vie ?
Ah et puis je dois dire quand-même qu'il fait bon retrouver son home sweet home (même si on a vécu dans des maisons de rêve. Une très belle "Barbary Lane" à Hossegor et une autre magnifique "Les Goélands" à Saint-Jean-de-Luz, dernière pension de famille de la ville ! Je vous recommande vivement les deux adresses !!)

Comments

[Fred]

Eh oui !! et quand on a la chance d'y vivre ... ce sont un peu les vacances toute l'année !
je découvre par hasard... très sympa ce post sur le Pays !

[cadette]

j'avais mis un com' hier ici ! zut ...
bon, ben, bravo ! tu as drôlement bien avancé tes en-cours !!!!