Blues de mars

4 mars 2011

En plein hiver et dans un espoir fou de printemps (il est là, il est presque là, la transe bientôt !) j'ai coupé deux coupons. Pour deux blouses. La première dans un magnifique tissus brodé d'une grande marque qui est complètement foiré ! Je voulais en faire une robe. J'ai taillé cette blouse. Et c'est bon à jeter (modèle inaproprié, résultat dégueu…)

Bon. Ca arrive. Ca arrivera encore. Tant pis. Mais du coup ça m'avait freinée net.

Ce matin, une maman qui d'habitude court vers son travail, était sans fard. "On va boire un café ?" elle demande, "c'est le dernier jour de mon arrêt et je vais mieux".

Pourquoi pas. C'est jour de marché. Le quartier est animé. Il fait beau. Il est tôt. Allez hop au café. Mouais… Retour chez moi à midi ! On avait encore de quoi parler deux heures mais quand-même… En rentrant, j'ai grignoté et au boulot. Au bout du compte, une blouse réussie, légère, non transparente, hyper féminine, dans une chiotterie à coudre (la faute aux pastilles blanches sérigraphiées trop épaisses). Il me reste à finir un ourlet de manche et le bas. Mais je l'aime… Ahlala, avec un pantalon blanc je vais m'aimer. J'ai un coupon du même tissus en rose (Sacrés Coupons), prévu pour ma fillette. Je pense qu'il va falloir songer au lavage à sec (genre de gaz de coton double épaisseur, rétrécissement assuré à la machine…). Du coup pour fillette, serait-ce bien raisonnble ? Non hein ! Je tenterais bien un modèle moins ample (mais qui me plaît tant). J'ai enfilé la chose et j'ai repensé illico à la trop belle chemise de Pierrot de la comédie musicale des années 60 vue il y a peu…