Croque de biquette… au choc
Hier j'ai lu le journal du métro, Direct Soir, sur le chemin du
retour… ca fait drôle : je n'avais pas de bouquin dans mon sac. Oublié
! Crotte de biquette… C'est que je m'étais habituée à travailler du
poignet dans le métro moi… Non mais t'imagine : en 3 mois, un trendy
Shaaaaawl en alpaga, une écharpe feuille en alpaga et plumette, une
maouss écharpe étôôôle en baby alpaga (j'l'avais oubliée celle-là !
Faut que j'prenne des tofos), une écharpe boy en alpaga et soie pour my
son, une écharpe à pointe alpaga et soie fillette for my girl… Ca m'en
a fait tenir des trajets !
Donc hier que mes yeux. Et le journal du
soir (pas passionnant. Se sont pas foulés ! Faut dire c'est les fêtes.
le monde arrête de tourner pendant ces jours. A croire qu'à l'approche
du Père Noël, la grippe A est moins sévère, les conflits on s'en fout,
la famine aussi, même Copenhague ça n'intéresse personne que ce soit un
désastre !). Bref, nul. Même pas de mots croisés, rien qu'un Sudoku
tout minable. Alors quand je suis tombée, vers la dernière page, sur la
recette des truffes, des crottes en chocolat, je me suis dit : ma
poule, tu n'as pas perdu ton temps ! Ca va pas être nécessaire de
chercher la recette sur internet puisque la voici la voilà (j'avais
promis à mes zouzous de leur faire des crottes de biquette au choc !).
Oui, bon, c'est vrai qu''en rentrant, quand j'ai sorti ma boîte de Van
Houten, devinez quoi ? dans le mille : au dos il y avait la recette…
des crottes. héhé, oui, mais si je n'avais pas lu le journal, je ne les
aurais pas faites illico. Alors, quoi…
La dernière fois que
j'avais tenté l'expérience, je devais être au collège. Ma mère raffole
de ces petites choses et je lui en préparais à chaque Noël. J'avais le
vague souvenir que quelque chose me déplaisait… Mais quoi donc ? Ben je
vais vous le dire : recette hyper fastoche, c'est du niveau le plus
élémentaire. Mais une fois que la pâte a légèrement durci (pas trop
quand-même) il faut rouler les boulettes. Ah non, pas à la main sous
les aisselles. A la main, à la main, avec les doigts, tous les doigts.
Ma pâte était encore bien molle. Alors de prends une cuiller, je la
remplis de pâte et j'y récupère la mixture pour la transformer en
boule. Ca fond vite, ça colle aux doigts. Il faut tremper tout ça (les
doigts gluants et gras, la pâte fondante) dans la poudre Van Houten. Et
reprendre la cuiller : Beurk à non pas ça, le manche est déjà dégueu,
la pâte colle… Viiiiite, une autre cuiller. Ouvrir le tiroir avec les
dents (parce que tous les doigts sont inutilisables tant ils collent)
prendre la cuiller propre avec deux des doigts les moins poisseux. Et
avec la tête de la cuiller propre (enfin, plus le manche), décoller la pâte restée collée dans la
première cuiller… Oh putain (pardon mais là ya que ça à dire) ça y est
les 2 manches sont poisseux, la pâte sur les doigts forme 2 couches,
voire trois (pâte séchée avec une couche de poudre Van Houten, 2e
couche de pâte qu'on va vite sécher dans la poudre).
La poudre
volette partout… la pâte diminue dans le bol. Allez, c'est fini. J'ai
dû me laver 5 fois les mains pendant l'opération. Et bourk beurk bèèèèèrk ! Ben même lavés autant, les ongles sont noirs comme si j'avais
planté 50 bulbes au jardin sans gants. Ah, lala lala !!
C'est sûr, on ne m'y reprendra pas avant Noël prochain!!!
PS : ce matin en me levant, j'avoue, j'en ai mangé une… Ohhhh ma mèèèèère que c'est gras, que c'est chocolaté, que c'est riche, que c'est fondant et… que c'est bon ! Même au réveil !
PSbis : je ne vous copie pas la recette hein ! Regardez donc au dos du paquet de l'unique et indispensable van Houten…