Ouf !

Quel week-end…

Qui commence par une désagréable surprise en rentrant de l'école vendredi : Emma vient me chercher en criant "maman, maman, viens voir, viiiite !" ce qui n'augure en général de rien de génial. Badaboum ! La moitié de notre vieux pommier est tombée. Une grosse branche trop lourde déchirée, littéralement arrachée. La faute à trop d'eau ce printemps. Garder le sourire. Ne pas montrer mon chagrin aux enfants, désapointés. Ce n'est qu'un vieil arbre. Vite trouver scie et sécateur et débarrasser le tronc de ce poids mort avant que le reste ne s'écroule. La hargne m'a donné du tonus. Je ne pensais pas savoir faire ça, manier la scie et débiter, si vite. Au retour de l'homme, il ne restait qu'un gros tas au fond du petit jardin. Il nous faudra juste trouver le temps durant un week-end plus que chargé, d'aller acheter une pommade pour les blessures de l'arbre.

Samedi matin, révisions intenses pour mon grand qui doit préparer une semaine d'évaluations. Puis le déposer à une chouette fête d'anni, très attendue. Conduire Mounette au poney. Qui nous fera une peur bleue en lâchant presque ses rênes pour donner 3 coups de cravache énergiques à sa monture pour la faire partir au galop. Vexé, il a essayé de la mettre par terre. En vain. Mais vache, quelle trouille ! La prof a décidé de finir la reprise par une balade loin du manège… Elle a eu peur aussi.

Passer vite fait chez Truffaut, dîner et récupérer Leo bien tard. Il aurait préféré dormir avec les copains mais non. Dimanche il doit travailler encore un peu et être à l'heure pour rejoindre une église bondée, à l'occasion de la première communion de nombreux enfants de son ancienne école.

Rentrer manger un petit morceau et hop ! Direction l'atelier pour l'exposition annuelle des chefs-d'œuvre des petits et grands élèves d'Isabelle. Magnifique ! Les hommes étaient fiers de l'artiste en herbe de la famille dont 3 dessins avaient été mis à l'honneur.

Pour finir, retourner vers chez nous et rejoindre la fête de communion d'Exaucée, une amie de Leo depuis sa première année d'école. C'était juste incroyable ! Une fête congolaise de plus de 200 personnes… C'était un véritable honneur d'y être reçus. Avec l'homme, on était comme au théâtre. J'aurais voulu prendre des dizaines de photos, mais ne pouvais pas faire ça. Je ne suis pas journaliste non plus. Mais franchement, quel spectacle ! Les sapeurs parisiens, ça vous dit quelque chose ? Des chaussures recouvertes de plumes délicates, des souliers blancs avec quelques dorures, des godasses comme jamais vues ! Et les costumes, grosses casquettes, costards chics ou bariolés, énormes lunettes noires sous les spots, gilets colorés, mamma mia ! Les femmes, tout pareil. Un festival de couleurs, de rondeurs, de dénudé, d'habillé. Des plats de poissons comme je n'en avais jamais mangés. Bref, un moment atypique et plein de bonne humeur. Freddy, le papa d'Exaucée, nous a expliqué que c'était comme ça les fêtes chez eux : musique à fond, les enfants qui dansent. "Et quand ils seront fatigués, on prendra le relais". On est parti juste quand les enfants ont quitté la piste. Bien trop tôt pour vivre complètement l'ambiance, mais bien assez tard pour des petits qui avaient école le lendemain. A 21h30 ils étaient au lit et moi, lessivée !