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Otti Otta
Otti Otta
17 mai 2011

M(é)s aventures

Allez, le ridicule ça ne tue pas, je vous le confirme, j'en ai souvent la preuve !

Je suis parfois maladroite. Il m'est très souvent arrivé de me péter la gueule devant du monde, en pleine rue. Tomber dans un trou sur un quai de gare (des travaux, pas vus, je sais pas où je regardais). Me prendre un poteau en pleine poire en saluant mon prof de gym qui quittait le collège en voiture. L'humiliation totale aussi, une nuit à Paris, trop fière de quitter une boîte de nuit pour une autre en moto parce qu'un courtisan m'a dit "monte je t'emmène !" - ah les copines vertes de jalousie - sauf que le garçon totalement hagard de monter une si belle pépé à son bord, en a oublié de retirer la chaîne de sa vieille BMW jaune poussin avant de démarrer… Ben oui, c'était horrible. Les abords de la boîte, en été, étaient bondés de jeunes et on a eu une centaine d'yeux rivés sur nous, lamentablement rétamés sur le bitume, la moto couchée sur nous. J'aurais dû être heureuse de ne pas avoir été blessée. J'étais… morte de rire. Je le savais déjà que le ridicule ce n'est pas si dangereux que ça (mais je n'ai plus jamais revu le garçon. Pour lui ce fut plus dur que pour moi, anéanti par la honte…)

Et alors, je pensais qu'avec le temps ça irait mieux. Je tombe un peu moins quand-même (mais il n'est pas rare que mon fils me donne la main ou me dise "fais attention maman", quand on repasse par des lieux où je me suis déjà cassé la gueule à ses côtés, par le passé…)

Et donc j'avais envie de raconter ces trois faits, parmi mes mésaventures, parce qu'à moins de trois jours d'intervalle…

Acte un : je tricotais tranquillement devant la téloche, adossée à de multiples coussins. Un gilet pour moi en mérinos bien épaisse (aiguilles 8 voyez le genre). 128 mailles par rang. Envie d'avancer malgré la fatigue. Et puis comme j'avais un peu froid, au beau milieu d'un rang, j'ai posé mon ouvrage sur ma poitrine. Hum que c'était chaud et agréable. C'est environ 4 heures plus tard que je me suis réveillée. Et ? Ahlala vous auriez vu ça : environ 6 rangs défaits sur 5 ou 6 cm au beau milieu de mon gilet ! C'est que je bouge quand je dors. N'importe quoi. Je ne sais pas remonter les mailles au crochet. J'ai défait. En rageant, en pestant mais en riant aussi un peu.

Acte deux : dimanche, j'étais dans un parc avec les enfants pour un anni. A un moment, je suis partie, seule, aux toilettes. "Elles sont à la turc", me dit une copine. Ca ira très bien, je suis si pressée. J'entre et je vérifie que c'est à la turc. Je commence mon pipi et… "Aaaaaaaaaaaaahh" je hurle quand la porte s'ouvre sur un petit garçon qui répond par un "Aaaaah" et se sauve illico. Sympa, le minot a refermé la porte avant de partir. Et moi j'ai filé à toute vitesse !

Acte trois : il y en a un troisième. C'est sorti de ma tête. Merde alors… Encore un truc qui m'arrive ça. Ca reviendra et je complèterai.

Un petit dernier pour la route parce que ça me revient… Un soir, j'avais dîné chez ma tante puis avais rejoint en scooter des amis qui passaient la soirée ensemble chez une copine. J'avais pas mal de route à faire. Et une voiture pleine de jeunes types m'a suivie un moment, souriant beaucoup. J'étais en robe, une très jolie robe légère achetée la veille pour 5 francs chez Guerrisol. J'étais un peu flattée quand-même. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait ils étaient pliés de rire parce que… je n'étais pas assise sur ma robe. Elle volait au vent, montrant mon cul à tous les passants…

A part ça, j'ai déposé mon fils gare Montparnasse ce matin. Il est parti au Futuroscope avec toute sa classe. Ils étaient fous de joie. Mon bonhomme était debout habillé à 6h et quart… Il rentre jeudi. Ca devrait aller (sauf sa sœur qui va faire un de ces cirques au coucher : "Leo, Leeeoooo, mon frère, je veux mon frère" dira-t-elle dans son lit les bras levés vers le plafond. J'y mettrais ma main à couper !)

photo_2_

Et pour finir, je suis heureuse et triste : chaque jour j'ai surveillé le nid du lierre. Après les petits œufs bleus, il y a eu des micro oisillons humides et l'inquiétude de ne plus voir la mère. Et ouf, si ! Et hier ils étaient déjà si grands, mousseux de plumes. Me regardant de leurs yeux tout ronds, la tête hors du nid. Et ce matin j'ai cru voir une boulette sautiller dans le jardin. Et… le nid est vide ! Ils sont partis vivre leur vie de moineau…

photo_3_ Avant

photo Après

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Commentaires
A
pffff que ça fait du bien de rire !<br /> merci ... vraiment merci ! j'en avais besoin après les mésaventures que m'a fait vivre Petite Souris ce matin !!<br /> bon w/e
C
ah ce que j'ai rigolé ! ma préférence va à la chute en moto ... ! je te lis en ce moment à la va-vite, pas le temps de te mettre des com' parce que c'est plus possible au boulot, et qu'à la maison je blogge peu, je fais autre chose, et puis faut dire que mon ordi est trop lent, trop vieux pour ça ....grgrgrggrrggrgrg ! mais tous les jours je passe en coup de vent pour prendre de tes nouvelles, pour prendre une dose de bonne humeur ... ! merci à toi !
Otti Otta
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