Et le rêve devint réalité…

15 mai 2011

Et le rêve devint réalité…

Quand on a emménagé chez nous, il y a presque 6 ans, c'était comme un rêve (non je ne vous raconterais pas que l'homme a voulu repartir au bout de 2 jours, quand il a découvert au petit matin qu'on avait piqué la banquette arrière de sa voiture garée devant la maison, début juillet. Ni qu'il a voulu me tuer avec mes idées de merde, quand il a découvert 3 jours après en partant travailler qu'on avait piqué la banquette arrière de la voiture de location qui lui avait été prêtée en attendant qu'il puisse récupérer sa voiture. Non non, je ne peux pas dire ça. Et si j'ajoutais que sur la première banquette arrière il y avait un siège bébé flambant neuf, ça tournerait carrément au ridicule. Alors je ne vous le dis pas…).

Un rêve parce que j'avais le ventre gros d'un futur bébé et un petit gars de pas tout-à-fait deux ans. Et que le week-end, on était de square, ces endroits poussiéreux quand il fait sec, où les enfants grouillent, où le cagnard cogne si fort aux beaux jours et que moi, j'aime pas les squares ! Donc mon idée de merde, celle de quitter Paris pour tout près, c'était juste à cause d'un tout petit coin de verdure… Et aussi parce que pour avoir une chambre de plus dans Paris c'était costaud. Alors quand j'ai visité notre maison, avec des poules dans le jardin, des escaliers partout, de la place pour tout le monde, je n'ai pas hésité… Et je ne l'ai jamais regretté à ce jour (l'homme a trouvé un garage à louer à deux pas, ce qui a définitivement résolu ses angoisses de banquette arrière !!).

Mais. Ben oui, il fallait bien un "mais" sinon c'est pas drôle. Mais notre voisin de droite, dont un mur nous sépare, il avait un troëne dans son jardin. Un troëne normalement, c'est un arbuste. Que si on ne le taille pas, il grandit très vite. Alors l'arbre était haut comme la maison et touffu comme c'est pas permis. Un truc qui pousse si vite, je ne savais même pas que ça existait (sauf le maïs de l'enfance de mon père qui raconte qu'il poussait si vite en été qu'on l'entendait craquer ! Si si). Et un machin si gros qui pousse contre votre mur, ça fait de l'ombre. beaucoup d'ombre. Et puis ça oblige à ramasser les feuilles. Et les fruits noirs qui salissent tout, qui envahissent tout. Une horreur. Il y a moins d'un mois, j'étais sous l'arbre et je me demandais ce que je pourrais bien raconter à mon voisin qui lui fasse de la peine au point qu'il ne se décide pas seulement à élaguer son arbre mais à carrément le zigouiller ! On peut toujours rêver…

Et puis dimanche dernier, on est parti toute la journée. Au retour, mon fiston est sorti dans le jardin puis venu me chercher, l'air inquiet "maman viens voir, ya un truc bizarre"

Ouaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! Un miracle ! Disparu du paysage le pauvre arbre. Dégommé. Out. Kaput ! Et avec lui un vieux thuya défraîchi. Ohlala lala lala, si vous saviez comme je suis contente !!!