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Otti Otta
Otti Otta
24 mars 2010

Home sweet home

Les jours froids sont enfin passés ! Terminés. Ouf.
En saison d'hiver je n'ai rien contre. J'aime le passage d'une saison à l'autre. Nous avons cette chance, un privilège il me semble. Mon grand-frère vit aux Etats-Unis, en Californie, pas bien loin du désert. Et quand il me dit en décembre qu'il sirote une margarita au bord de sa piscine en t-shirt, je ne l'envie pas. Noël sans le froid, les manteaux, les écharpes, les feux de cheminée, les soirées emmitouflées devant la télé, les clémentines si fraîches au retour du marché, ce ne serait pas tout à fait Noël. Mais 3 mois c'est bien. Ca suffit ! Et à Paris, je souffre tant de voir des gens vivre en plein air, sans rien sinon un vieux duvet sale et quelques gros sacs plastique (et encore pas toujours) qui doivent souffrir, tellement souffrir du froid.
Cette année, sur la grille d'aération du métro face au Louvre (Palais Royal) ils ont été 3 réguliers à vivre là. Il y a peu, quand le froid était revenu violemment puis la pluie, j'ai vu un homme dormir sous des trombes d'eau, le visage ruisselant, à peine couvert par son duvet. Et il dormait ainsi.
Que faire ? Comment aider ? Quel sentiment d'impuissance… Ca me fait honte, vraiment.
J'ai été folle de joie lorsque Obama a été élu. Sincèrement émue ! Parce que ma moitié, mon frère, est devenu américain par sa femme. Parce qu'il vit là-bas. Mais aussi c'est sûr, parce que mes enfants ont un quart de sang noir qui coule dans leurs veines. Alors j'ai eu envie de pleurer pour ce qu'il a réussi à faire passer : les  américains les plus démunis vont enfin pouvoir se faire soigner.
Et nous, avec notre devise "liberté, égalité, fraternité", la plus belle au monde, nous qui avons tué notre Roi, notre Reine, au nom de la Liberté et de la Justice, avons-nous donc baissé les bras ? Comment pouvons-nous tolérer que certains des nôtres, sur notre terre, vivent dans la rue, sans rien ?

Alors je rentre chez moi et je savoure ma chance : celle d'avoir une maison telle que j'en ai rêvé, douillette, confortable, qui nous ressemble, qui reflète ce qu'est ma famille, où jamais nous n'avons froid, où je me sens tellement à l'abri. Je passe mon temps à y ranger les affaires que les enfants sèment partout et c'est un bonheur. Je sais qu'ils n'oublieront jamais leur maison. Celle de leur enfance.

Alors merci la Vie, merci.

   salon    

P1030512

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Commentaires
D
et bien d'avoir une maison pareille c'est déjà un beau cadeau, car ici à Paris ... c'est presque impossible !
Otti Otta
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